Les compétitions en Judo

Les compétitions en Judo

Mardi

25 octobre 2022

Numéro 9

Le judo au Racing

Tout savoir sur le Judo

Les compétitions en Judo

—– Lola Hajek —–

Compétions: JO 2020

L’équipe de France qui pose avec les médailles d’or pendant la cérémonie des “podiums” pour l’équipe de Judo mixte, aux JO de Tokyo 2020. (Photo by Franck FIFE / AFP) FRANCK FIFE / AFP

Le Judo est un art martial qui nécessite de la pratique pour obtenir une meilleure technique. Il y a 2 moyens de pratiquer : en premier lieu, les cours de judo, une ou plusieurs fois dans la semaine. Et en second lieu, les compétitions. Il existe plusieurs types de compétitions : officielles ou non, départementales/ nationales/ internationales, amicales ou non.

Tout d’abord, la première catégorie concerne les compétitions interclubs, en japonais nommée « shiai ». Celles-ci sont initiées par les clubs eux-mêmes et ne sont pas officielles. Le club qui l’organise va inviter d’autres clubs à participer. Dans la plus grande majorité des cas il n’y a pas de refus de la part des clubs invités; car c’est un moyen d’offrir aux judokas un entraînement supplémentaire avant de sauter dans le grand bain, que sont les compétitions officielles. Mais aussi (pour les plus jeune) de découvrir le monde de la compétition en douceur sans enjeux importants. Ces compèt’ sont généralement organisées pour les plus jeunes. Néanmoins il faut tout de même faire partie, au minimum, de la catégorie Poussins.

Compétitions officielles

On trouve ensuite les compétitions officielles qui peuvent se diviser en plusieurs sous-catégories. Tout d’abord les « Championnats », aussi appelés « Senshujen » en japonais, sont des compétitions qui donnent lieu à des sélections. Quand ces compétitions ne dépassent pas le niveau national, ce sont des « Coupes ». Et quand elles deviennent internationales alors ce sont des Championnats. Les judokas commencent lors de championnat départementaux ou régionaux (en fonction de leur catégorie d’âge), et doivent être sur le podium pour accéder à la suivante. La 1ère catégorie pouvant accéder aux championnats sont les Benjamins.

Ensuite, vient la seconde catégorie de compétitions officielles sont les Tournois et en japonais « Taikai ». Ces compétitions sont des grands rassemblements organisés par le Comité et la Ligue du Judo. Là aussi, il y a des sous-catégories : les Grands Prix, généralement réservés pour une catégorie en particulier (Minimes, Benjamins, etc.). Cette compétition permet de définir les 3 meilleurs judokas de la catégorie au niveau régional. Les Régionaux dits Label B sont pour toutes les catégories à partir des Cadets. Et la dernière, les Nationaux et Internationaux dit Label A, qui elles sont réservées pour les Juniors.

Compétitions internationales

Concernant les compétitions internationales, elles regroupent plusieurs championnats et coupes. Les plus connues sont les Jeux Olympiques, où les judokas font partie de l’équipe qui représente leur pays et sont sélectionnés au préalable. Comme tout le monde le sait, les JO se déroulent tous les 4 ans. 

Il y a également les Championnats du Monde, qui ont lieu une fois par an (sauf les années des JO) et qui sont organisés par la Fédération internationale de Judo. Ces championnats sont réservés aux seniors et chaque année les combats se passent dans un pays différent. Il est important de noter que depuis la réunification homme/femme en 1987, ce sont les judokas japonais qui gagnent le plus de médailles. Mais cela n’empêche pas que le judoka français Teddy Riner est celui qui en possède le plus (10 or et 1 argent).

Il existe aussi les Championnats d’Europe qui opposent plusieurs équipes des pays européens depuis 1951 tous les ans dans une des capitales (ou grandes villes). Ici ce sont les équipes françaises qui ont obtenu le plus de médailles, c’est-à-dire 561 tout compris ; nous sommes loin devant car le 2ème pays en a uniquement 308 et ce sont les Pays-Bas.

Les tournois internationaux ne sont pas nombreux, les plus connus sont : Le Grand Chelem (aussi connu sous le nom de Grand Slam) et Le Grand Prix. Le 1er regroupe plusieurs tournois comme le tournoi de Moscou de judo, celui de Paris, de Rio et celui de Tokyo. Le Grand Prix, quant à lui, rassemble plusieurs épreuves de Judo. En 2022, cette compétition s’est déroulée au Portugal et accueillait plus de 300 judokas de 41 nations différentes dont 18 Français.

Formalités

Tous les judokas souhaitant participer à une compétition officielle doivent avoir en leur possession un passeport sportif. Ce passeport est fourni par le club d’origine et est composé de l’identité ainsi que d’une photo du judoka, un certificat médical mis à jour tous les ans, le timbre de licence de l’année en cours, des résultats en compétitions, ainsi que le grade du judoka (couleur de ceinture ou dan). Il existe un passeport jeune et un passeport adulte. Ce passeport est valable 8 ans et doit absolument être gardé à jour.

Exemple de passeport utilisé en compétitions

Exemple de passeport du judoka

Arbitrer et comprendre le Judo

Mardi

11 octobre 2022

Numéro 8

Le judo au Racing

Tout savoir sur le Judo

Arbitrer et comprendre le Judo

——————– Lola Hajek————–

Les gestes de l’arbitre pour arbitrer un combat.

Les gestes de l’arbitre pour diriger un combat.

Les gestes d’arbitrages pour donner une valeur aux avantages (1ère ligne), fin du combat (2ème ligne)

Les gestes d’arbitrages pour donner une valeur aux avantages (1ère ligne), fin du combat (2ème ligne)

Pour juger lors d’une compétition, il y a deux types d’acteurs : les arbitres et les commissaires sportifs.

Le commissaire sportif n’est pas sur le tatami pendant le combat mais reste tout de même très important. Il assiste à la pesée des judokas et vérifie les licences et certificats médicaux des combattants. Son rôle majeur est d’assurer le bon déroulé logistique de la compétition et du tatami qu’il surveille : il appelle les compétiteurs, annonce les combattants qui doivent se préparer, garde un œil sur la durée du combat et des immobilisations et, pour finir, reporte sur un ordinateurs les points et les pénalités. 

L’arbitre, lui, se trouve sur le tatami avec les combattants. Son but principal est de veiller au bon déroulement du combat dans le respect des règles vestimentaires et du Judo. Pour communiquer avec les combattants et le commissaire sportif, il utilise une terminologie précise accompagnée par des gestes (voir photos ci-dessus).

Il y a plusieurs grades d’arbitre : l’arbitre de club (dès 11 ans et ceinture verte), le juge arbitre (dès 13 ans et ceinture marron), l’arbitre départemental (dès 16 ans et 1er dan), l’arbitre régional (dès 17 ans et 1er dan), l’arbitre interrégional (dès 19 ans et 2ème dan) , l’arbitre national (dès 22 ans et 3ème dan), l’arbitre continental et l’arbitre mondial. En France, on compte 19 arbitres internationaux dont 5 mondiaux et 14 continentaux. Pour devenir arbitre il y a des temps de formation avec des stages obligatoires suivis d’épreuves à passer (théorique et pratique) ; et, généralement, avant d’obtenir le titre d’arbitre, le judoka passe par la case arbitre stagiaire pendant 1 à 2 ans.

Vocabulaires

Comme évoqué précédemment, l’arbitre utilise plusieurs terminologies pour juger un combat ; ces mots sont en japonais et ont tous une signification particulière. Les termes pour diriger un combat sont :

– « Hajime » = commencez

– « Matte » = arrêt momentané du combat

– « Soremade » = arrêt du combat

– « Sona Mama » = ne bougez plus

– « Yoshi » = reprenez

– « Osaekomi » = immobilisation

– « Toketa » sortie d’immobilisation

Dans la 1ère photo ci-dessus, on retrouve la majorité des gestes associés à ces mots.

Pour indiquer un avantage (suivi d’un gain de points), il existe 3 terminologies :

–    « Wasa-Ari » presque la victoire (7 points, immobilisation entre 10 et moins de 20s ou lorsque l’adversaire tombe sur le dos et qu’il manque un critère au Ippon)

–    « Ippon » victoire suivie de l’arrêt du combat (10 points, immobilisation de 20s ou lorsque l’adversaire tombe largement sur le dos (plus de la moitié) avec force, vitesse et contrôle

–    « Yuko » avantage moyen (5 points, immobilisation entre 10 et 15s) qui n’existe plus depuis 2017, remplacé par 2 Wasa Ari.

Le 1er Wasa-Ari donne des points et le second amène à la victoire et est appelé « Wasa- Ari Awasete Ippon ».

Les fautes

Il existe aussi des termes pour pénaliser les combattants :
« Shido» pour les deux premières fautes. Chaque shido est accompagné d’un geste qui précise la nature exacte de la faute (refus de combattre, fausse attaque, mauvaise tenue des kumi kata, sortie du tapis, etc.).

« Hansoku Make» est la 3ème faute et disqualifie le judoka. Mais correspond aussi à une faute très grave qui n’est pas précédée d’un Shido, pour les différencier on ajoute « direct » pour la faute très grave.

Les termes « Kachi » et « Hikiwake » qui sont sur la photo ci contre indiquent le gagnant et l’égalité, c’est-à-dire le match nul.

Dans un combat pédagogique où l’attaquant et le défenseur son déterminés ou lors des katas, les 2 judokas ont un nom précis : « Tori » pour l’attaquant et « Uke » pour le défenseur

Rappel

Pour rappel, le dojo est la salle d’étude ou les judoka pratiquent le Judo. Les tatamis sont les tapis de sécurité présents au sol sur lesquels les judokas combattent ou pratiquent. Le judogi est un synonyme du kimono, c’est-à-dire la tenue du judoka. Autour de ce vêtement se trouve une ceinture d’une certaine couleur qui indique le dan du judoka, c’est-à-dire son grade.  Au début et à la fin d’un combat, ou d’un entraînement, les judokas réalisent un « Rei » ce qui signifie qu’ils se saluent.
Pour connaître plus de vocabulaire propre au Judo, rendez- vous sur le site de la fédération française du Judo : https://www.ffjudo.com/lexique

Les Katas, qu’est ce que c’est ?

Mardi

27 septembre 2022

Numéro 7

Le judo au Racing

Tout savoir sur le Judo

Les katas qu’est ce que c’est ?

——————– Lola Hajek————–

Les Katas sont des exercices techniques conventionnels que l’on retrouve dans la plupart des arts martiaux orientaux, y compris le Judo. Ces exercices sont très codifiés, suivent un cérémonial précis et servent à présenter les techniques les plus utilisées en Judo. En France, pour accéder à la ceinture noire, il est nécessaire de présenter ces exercices devant un jury et d’obtenir leur validation. De plus, ces exercices représentent les différents aspects et principes de la discipline et garantissent la transmission du Judo en gardant la tradition et l’intégrité. C’est  pour cela que, comme le code moral du judoka, il y a 8 katas différents. Chaque kata est formé de plusieurs séries d’enchaînements, et chaque série représente en général une famille de techniques.

1er kata

Le premier kata est « Nage-No-Kata » et doit être présenté lors du passage du 1er dan (les 3 premières séries) et 2ème dan (les 5 séries). Il a pour but de présenter les principales formes de projection. L’ensemble des techniques doivent être réalisées sur la droite et sur la gauche selon un déplacement préétabli. L’objectif est de montrer les principes de la projection, c’est-à-dire le déséquilibre, le placement, et la chute.

Les 2 judokas sont éloignés d’environ 5.5 mètres ; se saluent et saluent les juges. Ils effectuent ensuite les 3 séries ou les 5 en fonction du dan qu’ils doivent acquérir. Les 5 séries sont les suivantes et sont chacune construites avec 3 techniques : mouvements de bras, mouvements de hanches, mouvements de jambes, sacrifices sur le dos et sacrifices sur le côté.

Présentation des 5 séries du 1er kata

Présentation des 5 séries du 1er kata

2ème kata

Le 2ème kata est présenté au passage du 3ème dan et se nomme « Katame-No-Kata ». Il  permet de montrer les principaux aspects du Judo au sol. Ce kata comporte 15 techniques réparties en 3 séries. La première série concerne les immobilisations, la seconde des techniques de strangulation et la dernière présente les luxations. Les techniques sont montrées de 2 façons différentes ; tout d’abord sous leur forme de base, c’est-à-dire que celui qui ne fait pas la technique, se laisse faire. Et ensuite le pratiquant doit réagir en fonction des réactions programmées de sont partenaires et adapter ses techniques.

Là aussi, la présentation commence par un salut aux juges et entre les deux judokas.

3ème kata

Le troisième le kata « Kime-No-Kata » est présenté lors du 4ème dan. Il possède uniquement 2 séries. Tout d’abord 8 techniques au sol suivies de 12 techniques debout. Le but, ici, est de mettre en avant l’esprit de décision. Toutes les techniques sont pour se défendre soi-même d’attaques (pas uniquement au judo). Ces techniques de self-défense sont d’abord appliquées à mains nues puis refaites armé d’un couteau en terminant par des attaques au sabre. Lors des passages devant les juges, les armes sont bien évidemment des fausses.

Le « Juno-Kata », il n’est pas obligatoire de le passer pour obtenir un dan. Il est considéré comme le kata de la souplesse, c’est donc pour cela qu’il doit être réalisé très lentement et ne comporte aucunes projections. Ce kata comporte également 3 séries de 5 techniques.

Présentation des séries du 5ème kata

Présentation des séries du 5ème kata

5ème kata

Le 5ème kata « Go-No-Sen-No-Kata » doit aussi être présenté au passage du 4ème dan. Il y a 2 séries de 6 techniques (voir l’image ci-contre). Premièrement, les judokas effectuent une série portée sur les mouvements de jambes et la seconde sur les mouvements de hanche.

6ème kata

« Goshin-Jitsu-No-Kata » est à présenter au moment du passage du 3ème dan et a pour but de représenter des techniques de défense personnelle face à des attaques rapprochées de poings, pieds, couteau, bâton, revolver. Il a été créé en 1956 et est donc le kata le plus récent qui comporte 21 techniques.

Pour les passages du 5ème et du 6ème dan, le judoka peut choisir en fonction des formules proposées, quel kata il va présenter.

7ème kata

L’avant-dernier kata « Koshiki-No-Kata » symbolise les formes antiques qu’utilisaient les samouraïs pour se défendre eux-mêmes. Les 2 séries sont très longues car pour la première il y a 14 techniques qui doivent être effectuées lentement car les combattants sont censés porter des armures. Néanmoins, la seconde série doit être réalisée sans un seul arrêt, c’est-à-dire faire la réalisation de 16 techniques sans s’arrêter.

8ème kata

Le 8ème kata doit être présenté lors du 7ème dan et s’appelle « Itsutsu-No-Kata ». C’est le plus court des katas car il ne développe que 5 techniques pour 5 principes du Judo : mobilisation de l’énergie, résistance, force centipède, alternance et vide. D’après Jigoro Kano (fondateur du Judo), ce kata exprime le principe du maximum d’efficacité avec le minimum d’effort : c’est mêler le cœur du Judo.

Présentation de certaines techniques du 6ème katas.

Présentation de certaines techniques du 6ème kata.

Les différentes techniques en Judo

Les différentes techniques en Judo

Mardi 13 septembre 2022 Numéro 6

Le judo au Racing

Tout savoir sur le Judo

Techniques d’étranglement et de clés de bras.

Techniques d’étranglement et de clés de bras.

Les différentes techniques d'immobilisations

Les immobilisations

 

Les différentes techniques en Judo

————– Lola Hajek —————

Au sol

Les techniques au sol sont, quant à elles, séparées en 3 sous-parties : les immobilisations (Osae Komi wasa), les étranglements (Shime waza) et les clés (Kansetsu waza).

Les immobilisations doivent être effectuées dès que l’adversaire se trouve au sol, allongé sur le dos, et avec les 2 épaules qui touchent le tatami. Concernant les étranglements, elles sont portées sur le contrôle du système respiratoire ou sur le système sanguin du cou, ce qui oblige l’adversaire à abandonner rapidement. Les clés sont pour la majorité sur le coude. Néanmoins, ce qui est important à retenir, c’est que les techniques d’étranglement et celle de clés sont apprises à partir de la catégorie Benjamins mais les judokas sont autorisés à les mettre en application en compétition uniquement quand ils sont Minimes. Ces règles sont importantes car ce sont les techniques les plus dangereuses du Judo.  

De plus, les techniques de clés et d’étranglement sont aussi autorisées en position debout. Mais en compétition, elles ne sont que très rarement utilisées car le règlement interdit aux judokas de les utiliser pour amener son adversaire au sol. Il est donc compliqué de les placer dans un combat.

Néanmoins, Il est aussi possible de combiner plusieurs techniques dans un combat, que ce soit deux (ou plus) Tachi-Waza ou deux Ne-Waza.

En Judo, on distingue 2 catégories de techniques, au sol et debout. Chacune d’entre elles peut être divisée en plusieurs sous-catégories. Celles qu’on apprend dès la ceinture blanche sont celles réalisées au sol et appelées en japonais « Ne-Waza ». La deuxième catégorie concerne celles debout, elles sont nommées « Tachi-Waza ».

Debout

Premièrement, les techniques debout peuvent aussi être connues sous le terme de techniques de projection. Dans cette catégorie, on compte 5 sous-catégories : de jambes (Ashi waza), de bras ou d’épaules (Te waza), de hanches (Koshi waza),  de sacrifice de face (Ma sutemi waza) et de sacrifice sur le côté (Yoko sutemi waza). Les techniques de sacrifices sont des pratiques de « jeté de corps ». Lors des combats debout, le but est de déséquilibrer l’adversaire pour le faire tomber au sol. L’adversaire peut tomber vers l’arrière, l’avant ou le côté. Une fois au sol, le judoka doit enchaîner avec une immobilisation qui lui fera gagner le combat. En effet, le combat est terminé quand le judoka qui est immobilisé n’arrive plus à se libérer au bout d’un certain nombre de secondes.

Ce sont les Tachi Waza qui sont pratiqués lors de l’épreuve du passage de ceinture noire que sont les katas. De plus, certain katas nécessitent de pratiquer des techniques de frappe (Atemi waza) : les coups de pied (Geri), les coups de poing (Tsuki) et les coups du tranchant de la main (Shuto). A noter qu’aucun coup ne touche l’adversaire.

Les techniques de bras

Les techniques de bras

techniques de jambes

Techniques de jambes

 

Les catégories en Judo

Les catégories en Judo

Mardi 30 Aout 2022 Numéro 5  

Le judo au Racing

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Compétition du 4 décembre 2021, les 3 participants. Les catégories en judo

Moustapha Diop, Frédéric Fellrath et Abdelghani Rhamani, le 04/12/21

Quelles sont les catégories en Judo ?

Les classements

Au Judo, on peut considérer qu’il existe deux types de classements. Le premier concerne les poids. En effet, ceux-ci sont importants pour la compétition, pour que les combats soient justes. Le second concerne les âges des judokas pour réaliser des groupes équitables lors des entraînements.

Le deuxième classement, celui des âges, change tous les ans en fonction des années de naissances des combattants. Plus ils grandissent et plus ils grimpent dans les catégories.

En France, on différencie depuis 2019, 10 catégories d’âges. Certains clubs acceptent les enfants à partir de 3 ans, ils sont alors dans la catégorie « Baby-Judo » ; entre 4 et 5 ans ils passent en « Éveil-Judo » ; à 6 et 7 ans, ils deviennent « Mini-Poussins » ; pour continuer « Poussins » dès l’âge de 8 ans ; ils deviennent « Benjamins » à 10 ans ; puis à 12 ans enchaînent en tant que « Minimes » ; de 14 à 16 ans, les combattants sont des « Cadets » ; entre 17 et 19 ans ils passent « Juniors » ; au-delà de 20 ans et en-dessous de 30, ils sont « Seniors » ; et pour finir, après avoir passé la barre des 30 ans, ils sont « Vétérans ». La catégorie des vétérans se divisent en 10 sous-catégories, de M1 à M10 pour les hommes et F1 à F10 pour les femmes. Chaque sous-catégorie « dure 4 ans » ; par exemple la catégorie M1/F1 regroupe les judokas entre 30 et 34 ans.  

Les compétiteurs changent de catégories d’âge au 1er janvier et non au début de la saison sportive qui débute traditionnellement en septembre. De plus, dans ces catégories on ne fait pas de différenciation entre les femmes et les hommes, ce qui n’est pas le cas dans les catégories de poids en compétitions.

Moustapha Diop, à la 3ème place du podium en catégorie vétéran, M1 et M2 ; le 04/12/2021 à Vendenheim.

Moustapha Diop, à la 3ème place du podium en catégorie vétéran, M1 et M2 ; le 04/12/2021 à Vendenheim.

Le 4 décembre dernier, 3 de nos vétérans ont participé à la 1ère compétition du RCSOJudo. Moustapha Diop, Frédéric Fellrath et Abdelghani Rhamani ont tous les 3 très bien combattu, et Moustapha a même décroché la 3ème place du podium !  

————– Lola Hajek —————

Lors des compétitions officielles, c’est-à-dire organisées ou approuvées par la Fédération Française du Judo, les judokas sont répartis en fonction de leurs poids et de leurs âges ainsi que de leur sexe. C’est ce qu’on appelle les catégories en Judo. Le classement final est également effectué en fonction de ces variants. Chaque catégorie obtient son podium.

Hommes
Benjamins Minimes Cadets Juniors Seniors
-30 kg -34 kg -46 kg -55 kg -60 kg
-34 kg -38 kg -50 kg -60 kg -66 kg
-38 kg -42 kg -55 kg -66 kg -73 kg
-42 kg -46 kg -60 kg -73 kg -81 kg
-46 kg -50 kg -66 kg -81 kg -90 kg
-50 kg -55 kg -73 kg -90 kg -100 kg
-55 kg -60 kg -81 kg -100 kg +100 kg
-60 kg -66 kg -90 kg +100 kg
-66 kg -73 kg +90 kg
+66 kg +73 kg

 

Femmes
Benjamins Minimes Cadets Juniors Seniors
-32 kg -36 kg -40 kg -44 kg -48 kg
-36 kg -40 kg -44 kg -48 kg -52 kg
-40 kg -44 kg -48 kg -52 kg -57 kg
-44 kg -48 kg -52 kg -57 kg -63 kg
-48 kg -52 kg -57 kg -63 kg -70 kg
-52 kg -57 kg -63 kg -70 kg -78 kg
-57 kg -63 kg -70 kg -78 kg +78 kg
-63 kg -70 kg +70 kg +78 kg
+63 kg +70 kg