19 juillet 2022

Le judo au Racing

Tout savoir sur le Judo

Qui était Jigorō Kanō ?

Frédéric Fellrath, Président du Racing Club de Strasbourg, Omnisports, section Judo

————–Lola Hajek———

Frédéric Fellrath occupe le poste de Président de la Section Arts martiaux du Racing club de Strasbourg Omnisport depuis maintenant plus de 2 ans.

Lui-même ceinture bleue de judo au sein de la section, il travaille à l’ISG Campus de Strasbourg en tant que Directeur des études mais aussi en tant que professeur d’économie et d’économie du sport. Il es également référent du MBA Sport de l’ISG.

Depuis très longtemps, il est fan de l’équipe de football du Racing Club de Strasbourg Alsace et fait tout son possible pour assister le plus souvent aux matchs. Il soutient aussi avec ferveur l’équipe de France.

Prochaine étape : la ceinture marron et une saison de judo remplie !

Frédéric Fellrath

Frédéric Fellrath

Dessin de Jigorō Kanō.

Dessin de Jigorō Kanō.

Jigorō Kanō nait en 1860 dans la ville de Kobe (Japon) et meurt en 1938 sur un paquebot. Il est le fondateur du judo mais aussi la seule personne au monde à posséder le titre de « Sensei ».

Jigorō était le troisième enfant d’une fratrie de cinq, c’était le fils d’un brasseur de saké (alcool japonais). Il a été marié à Sumako Takezoe et ils eurent six filles et trois garçons.

En 1871, il commence de brillante étude dans les domaines des sciences politiques et des lettres à la faculté de Tokyo. Il a eut du mal à trouver un sport qui lui convenait, ce n’est qu’après avoir essayer l’athlétisme, le tennis et le baseball qu’il trouva le ju-jitsu. Et très rapidement en maitrise plusieurs styles.

Le Judo

En 1882, c’est-à-dire un an après avoir obtenu son diplôme, il fonde le Kōdōkan « école pour étude de la voie », plus simplement un dojo. C’est dans cette école et avec les 9 premiers élèves qu’il inventera le Kōdōkan Judo. Pour lui c’est une adaptation plus moderne du ju-jitsu. Le principe est simple, ne pas résister à son adversaire et utiliser sa force contre lui.

Le judo est le 1er art martial japonais à recevoir une reconnaissance internationale. Mais aussi le 1er à intégrer les Jeux Olympiques.

Avec ce sport, il a également créé des innovations pédagogique qui sont toujours utilisé à l’heure actuelle : l’utilisations des ceintures noires et blanches ainsi que le système de dan pour marquer la différence de niveau entre chaque pratiquant du judo mais aussi d’autres arts martiaux.

C’est à lui qu’on attribue les maximes suivantes : « Minimum d’effort, maximum d’efficacité » ainsi que « Entraide et prospérité mutuelle ».

Qui était Jigorō Kanō?

Photo de Jigorō Kanō, exposée dans tous les dojos

Profession

Professionnellement parlant sa vie fut également bien rempli. A la suite de son diplôme en 1881, il devient enseignant à l’école Gakushuin qui était une institution réservées aux enfants de la haute société japonaise. Il leurs enseigne la littérature. En ce qui concerne sa méthode pédagogique, elle est semblable à celle qu’il utilise au dojo, c’est-à-dire sévère mais toujours généreuse.

C’est le 1er juillet 1899, qu’il est nommé au ministère de la Guerre, en tant que Président du Centre d’étude des arts militaires japonais.

Entre 1898 et 1901, il a été le directeur de l’enseignement primaire pour le ministère de l’éducation japonais. Puis, de 1901 à 1920, le Président de la « Tokyo Higher Normal School ». Lors de ces 19 années, il a tout fait pour que le judo entre dans le programme des écoles publiques japonaises ; et cela paye car il y arrive en 1910. Sa mentalité progressiste était révolutionnaire pour le système éducatif japonais, car elle ouvrait les portes aux étudiants des classes sociales inférieures et forçait ceux qui venaient de l’aristocratie à accomplir des tâches humbles pour les discipliner.

Jeux Olympiques

Parallèlement, il fut de 1909 à 1938, le 1er membre asiatique du Comité international olympique ; et il représenta le Japon à la plupart des Jeux-Olympiques entre 1912 et 1936. En 1915, il reçoit une médaille olympique du Roi de Suède. Cette médaille le récompenser de tous les efforts qu’il fait pour promouvoir le judo. Pour les Jeux de 1940, il fut aussi le porte parole pour la candidature du Japon.